15 janvier 2016

J'ai supris une conversation

alors que je m’étirais, après ma course à pied, en haut du parc de Belleville.
Une discussion "énooorme", le gars l'a dit au moins dix fois à l'autre qui l'écoutait. Il y avait aussi du "délire" à l'intérieur, et beaucoup de "dingue, dingue, dingue". J'ai su que j’étais alors au cœur même d'une information cruciale quand il a parlé de "truc de fou". Si j'ai bien tout compris, le parc de Belleville a été construit sur des milliers de blocs de gypse tirés par des hommes et des chevaux, non sans mal puisque beaucoup d'entre eux (chevaux et hommes confondus) se seraient suicidés de fatigue, tout ça pour que quelques décennies plus tard, les "Black Panthers" et les skinheads s'y réunissent pour se battre à feu et à sang pendant que les hard-rockers faisaient tourner leurs chaînes au dessus des têtes des touristes venus admirer la plus belle vue de Paris.
Ou alors il s'agissait de combats entre des panthères et des chevaux, organisés par des rockeurs plus très hards pour amuser les touristes et organiser des paris.

Je ne sais pas.

4 janvier 2016

J'ai fếté la nouvelle année entourés de

vrais parisiens.
Le parisien, dans son habitat naturel, aime s’asseoir autour d'une table en dégustant des petits fours, même s'il n'a pas la trentaine passée.
Le parisien, dans son refuge aux boiseries moulées et aux hauts plafonds, tient absolument à parler de théâtre (même s'il n'y est encore jamais allé) et du site de la ratp.
Le parisien, dans son écosystème néo électrique et branché, défend farouchement son territoire et ne te laissera pas approcher la sono pour y glisser un petit Pink Floyd ou même un bon Marvin Gaye.
Mais le parisien a bien voulu accepter la campagnarde que je suis, le temps d'une soirée, et ça vaut bien tous les préjugés.