30 novembre 2015

J'ai reculé, avancé, titubé et

tournoyé.
Je crois même que j'ai dû un peu arrêter de respirer.
Les gens tombent et se relèvent, parait que c'est ça la vie.
Mais un jour comme ça, beaucoup ne se relèvent pas, et les mots tombent, remontent, chutent et s'affaissent, pour finir par s'écraser tout en bas.
Je me suis meurtrie l'âme à comprendre que les mots ne suffisent pas.

2 commentaires :

  1. ça fout le tracassin, ce que tu écris, mais c'est la vérité. Alors faut pas t'en faire, vu qu'il faut d'abord que tu tombes sur un mec comme moi, pour s'amuser de tes délires. Tu sais, y-a plus de gens à écrire que de lecteurs, il parait. Normal que ça tombe un peu, les mots. Ce soir, j'ai servi à les relever.
    Bonne soirée et à une prochaine fois.

    Roger

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    1. C'étaient mes mots à moi après les attentats, en fait. J'ai lu beaucoup de choses, et j'ai pensé que les mots ne servent à rien dans ce cas là...puis je me suis dit qu'ils servaient peut être à extérioriser. J'ai essayé. Et ça marche. Un peu.
      Merci pour tes gentils commentaires en tout cas.

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